EXTRAITS
En période de soldes, on craint parfois de sombrer dans la surconsommation. Michel Lejoyeux, qui dirige le département psychiatrie et addictologie aux hôpitaux Bichat et Maison- Blanche, nous rassure.
A partir de quel moment tombe-t-on dans l’achat compulsif ?
MICHEL LEJOYEUX.
On parle d’achat compulsif quand une personne accorde à un objet un pouvoir qu’il n’a pas comme celui de vous faire entrer dans le club des riches avec un simple pull de marque. Tant qu’on s’offre des articles parce qu’on en a besoin, il n’y a pas matière à s’inquiéter. Le problème commence lorsqu’on achète uniquement dans l’espoir que l’objet nous procure de nouvelles émotions ou modifie le regard de nos amis sur nous. Bref, lorsqu’on utilise l’emplette comme un antidépresseur. Parce que le plaisir est toujours suivi de déception.
« Défendons nos petites folies ! » – Le Parisien 21 06 16
13/07/2016